Février 2022.
Ça y est, l’agenda est bien booké pour la première fois et mon chiffre d’affaires peut, sur le papier, me faire vivre. Gros shoot d’adrénaline et un peu d’euphorie car j’atteins mon premier objectif.
Je me rends tous les jeudis depuis quelques mois dans un espace de coworking, ce qui m’a permis de me reconnecter à d’anciens collègues (👋🏼 Elise Boutin Aurélien Hivonnet et re Clemence Campech ) / relations professionnelles (poke Laure Malergue). Cet endroit est très beau (vue de dingue sur la Garonne), mais il y a quelque chose qui cloche, bien que je n’aie pas encore identifié ce que c’était.
Dans le même temps, je commence à structurer mes accompagnements opérationnels d’équipes Webmarketing. L’idée est d’être le lead digital dans des équipes marketing qui n’ont pas encore tous les réflexes Data/KPI/Actions. Mettre des chiffres en face d’une activité digitale ou e-commerce. Mesurer les retours des actions. Bref, ce que j’ai toujours fait et aimé faire.
Je suis une sorte de “Mentor Digital” pour les équipes, capable à la fois de parler stratégie avec le CMO/CEO et d’accompagner les équipes opérationnelles.
Et j’adore ça.
On m’a même confié récemment qu’il y avait un avant et un après, et ça, c’est la plus belle des récompenses (poke Elisa Brousset).
Je commence également à trouver mon style avec les accompagnements d’élèves sur OpenClassrooms. J’aime vraiment ça et j’y trouve du sens, car les 2 élèves dont j’ai assuré le suivi pendant 1 an ont obtenu leur diplôme Anthoine Francois.
OK.
Néanmoins, cela ne suffit pas, je dois revenir à l’opérationnel, et c’est tout sauf évident après plusieurs années en tant que Chef de Projet / Responsable Digital. Remettre les mains dans le cambouis des campagnes après toutes ces années, re-rentrer dans les outils type Google Ads, Lemlist, c’est vraiment pour cela que je suis devenu freelance ?
Je signe un client qui veut justement tout cela, et je me rends compte de la valeur que cela a même si c’est un gros défi. Deux jours d’opérationnel par semaine pendant 3 mois.
Go !
Autant dire que j’ai (beaucoup) bossé.
R.I.P. Le rythme des 35 heures / semaine en tant que salarié.
Mais en fait ce n’est pas le sujet. Ton sujet quand tu es freelance, c’est la satisfaction de tes clients et la valeur que tu apportes. Parce qu’un client satisfait c’est ton meilleur capital.
Donc je cravache et les résultats sont OK.
Mai 2022.
Il y a un déséquilibre, un truc qui me fait dire que je ne suis pas tout à fait épanoui dans ma vie de freelance, et après quelques semaines d’introspection, je m’en rends compte : je n’ai plus de relations sociales dans ma vie professionnelle.
J’ai tout misé sur la réussite de mes missions, mais bosser de sa cave n’est pas si épanouissant que j’imaginais.
Il va donc falloir changer quelque chose. Mais quoi ?
PS : Bonne année 2024 à tout ceux qui sont arrivés à la fin de ce post !
Les enseignements :
- Tous les accomplissements sont à savourer quand tu entreprends. Il n’y a pas de petites victoires.
- Si vous êtes dans une activité de conseil / formation, il faut que vous arriviez à créer un changement, en apportant des solutions et en créant un avant et un après. C’est votre art.
- S’il y a un déséquilibre dans votre rythme de travail ou votre équilibre vie pro / perso, cela se sent. Le plus dur est de l’identifier.
