Janvier 2021.
Tout arrive en même temps.
Mon dernier job de salarié n’ayant pas « matché » avec l’entreprise, je trouve enfin le temps de faire une pause dans ma vie professionnelle : 1 mois et demi de pause, puis une période de chômage. Cela ne m’était pas arrivé depuis 10 ans.
Au même moment, j’apprends que je vais accueillir mon 2e enfant : un bonheur incroyable 😍.
Ne pouvant pas me reposer sur mes lauriers, je rejoins la formation que j’avais repérée il y a longtemps chez Join Lion sur le parcours Growth.
Révolution dans ma tête : ce que j’aime, c’est créer des choses, tester des outils, et être dans l’action et le marketing sur internet.
J’ai un esprit qui matche à 100% avec le Growth Hacking, comme on dit en 2021, et cela me confirme qu’il faut que je revienne à 100% dans le marketing digital.
Je lance une newsletter personnelle pendant la formation, « Rémi les bons tuyaux », pour partager mes trouvailles avec mes amis (podcasts, outils, etc.) et m’exercer sur des automatisations basiques. Les retours sont bons, je sais encore faire.
Ensuite, il me faut pratiquer davantage : je demande à mes voisins entrepreneurs s’ils ont des choses à me faire faire.
Bingo : mon voisin revendeur Amazon veut booster des fiches produits, ma voisine entrepreneuse veut créer une stratégie digitale pour sa boîte. Je ne sais pas vraiment ce que nous allons faire, mais je propose une stratégie, un planning et un budget. Mes amis voisins disent oui. Je n’en reviens pas.
Après quelques échanges, j’envoie un premier devis : 100 € pour un flyer afin de booster des avis Amazon dans les packagings (challenge : 4 langues sur le flyer).
Puis Roxane me parle d’accompagner des étudiants sur OpenClassroom en tant que Mentor. J’essaie sans vraiment savoir ce que cela va donner : même si c’est parfois difficile car ce sont des étudiants en reconversion, je me rends compte que j’adore transmettre.
Les retours des étudiants sont bons. Apparemment, je suis pédagogue.
Ok.
Mais est-ce vraiment le bon moment pour se lancer ? Je n’ai jamais vraiment géré mon activité, j’ai toujours eu la chance de trouver des emplois plutôt bien payés dans de belles entreprises.
Le salariat serait vraiment plus sûr, non ? Ce serait peut-être mieux pour élever 2 enfants, un salaire fixe qui tombe le 30 du mois ?
Juin 2021.
La France étant un pays incroyable, j’apprends qu’on peut créer une SAS tout en touchant ses allocations chômage (ARE dans le jargon).
OK… dans mon cas, cela donne 18 mois pour voir si mon proof of concept de travailleur en solo fonctionne.
Vendre des prestations, je n’ai jamais fait ça.
Après quelques semaines en auto-entrepreneur, après une discussion avec l’incroyable Madame Solution alias Clémence Campech, je crée une société avec NumbR (poke Mathilde Binois).
Coup de poker pour moi.
Je peux me tester sur des prestations tout en touchant 2/3 de mon salaire précédent.
Feu vert.
Ok.
Maintenant, il va falloir voir si cela me plaît vraiment, si c’est possible d’en vivre et en même temps devenir papa dans 2 mois. Pas gagné.
La suite la semaine prochaine.
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Les enseignements :
1. Lancez-vous en freelance sur des sujets qui vous passionnent et sur lesquels vous êtes/arrivez à valider que vous êtes bons.
2. Lâchez prise sur le risque initial, c’est le plus dur. Néanmoins, il y a des solutions et s’il y a quelques feux verts, foncez.
3. Écoutez votre intuition : si vous sentez que c’est le bon moment, passez à l’action. Vous apprendrez en marchant.
Je suis Rémi Rossat-Mignod et j’aide les entreprises à impact à grandir grâce au digital. Je suis spécialisé sur Google Ads, les MarketPlaces, et formateur. Je partage pendant 5 semaines / 5 épisodes mon aventure de freelance. Ceci est l’épisode 1.